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ATTENTION, nos cabanes sont en DANGER




Mais pourquoi la chasse est-elle ouverte ?

Pour les habitats légers dans toute la France...


Texte de XX à publier bien sûr sur vos blog...!!!!

Je ne suis pas un citadin, ni même un villageois et pas non plus un habitant d’une
maison isolée. De toute façon, l’envolée de la côte immobilière m’en coupe tous les accès.
Ce que j’aime, c’est vivre entouré d’arbres, de plantes, d’animaux, d’air, de rosées du
matin, de sentir la pluie, d’aller pieds nus ou tout nu, de récolter quelques herbes pour ma
médecine, de nourrir ma famille avec les plantes que j’ai semées et comme je suis un fameux
bricoleur, j’ai construit avec les moyens du bord une cabane des plus douillettes.
Bien sûr, elle ne ressemble en rien à ce que la norme du bâtiment voudrait que ce soit.
C’est une cabane comme tout charbonnier d’antan avait.
Et je suis bien dedans.
Je ne l’échangerais pas contre un château ni même contre ce palais qu’un prince
saoudien a fait construire sur le territoire maritime de la Côte d’Azur.
Je veux rester là aussi parce que je sais qu’ ici je ne participe en rien à
l’appauvrissement du potentiel qu’a notre planète à nous faire vivre.
Ici, point de ciment si cher à cuire ni de tuyaux et de fils où l’on suce comme après
une nourrice le sang de la terre, notre Mère Terre.
Je m’éclaire avec le soleil ou le vent. Je me chauffe avec le bois que je ramasse. Je me
lave avec l’eau qui tombe du ciel sur le toit de ma cabane. Quant aux fruits fumants et puants
de mes intestins, je les conserve précieusement avec quelques végétaux pour en faire un
humus qui enrichit encore un plus mon jardin.
Las ! Des gendarmes rodent, cherchent les accès des cabanes et des tentes de toute la
région. Quelques-uns de mes semblables ont déjà reçu injonction de démolir l’oeuvre de leur
vie.
La poésie construite n’est pas du goût de nos dirigeants.
Doit-on suivre la même route que tous les braves gents, aller grossir sur un carton
d’emballage la masse des sans-logis, dormir sur une bouche de métro ou s’étioler comme une
fleur qui fane dans un vase oublié, enfermé dans un relogement HLM avec pour seule fenêtre
un tube cathodique ?
Certes, je ne sais pas marcher au pas. Mais bon bougre je n’entre pas au crédit agricole
avec une cagoule et ne suis actionnaire d’aucune usine pour gagner plus que les travailleurs
qui triment là.
Quitter le nid que je me suis construit, je ne le désire absolument pas. Mais je suis sans
arme contre un ministère de l’environnement, contre les pandores, contre les gentils qui ne
veulent pas que l’on vive autrement qu’eux.
Princes de sang ou élus sur mensonges, ils décident pour nous.
Je rêve d’une république démocratique où le bon peuple heureux d’être puisse jouir
sans entrâve
de la LIBERTÉ,
de l’ÉGALITÉ,
et de la FRATERNITÉ.
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